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PARTI MOU (ex-Parti Nihiliste Flasque)
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PARTI MOU (ex-Parti Nihiliste Flasque)
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19 septembre 2007

Ste Absence

(Comme vous l'avez peut-être remarqué ces temps-ci, le Parti Mou est merveilleusement en panne d'inspiration.
Aussi fait-il ses courses au hasard de sa bienheureuse nullité du moment)

Suite de la présentation de nos nouvelles recrues

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envoyé par partimou

Parti Mou, pour un monde mou

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Commentaires
A
Quand on manque d'inspiration, il y a aussi Napoléon.<br /> En août 1806, l'Europe semble en paix : l'Autriche désarme ; le Royaume-Uni, ruiné par la guerre et démoralisé par la victoire française sur le continent, fait tout pour trouver un accord avec la France, surtout depuis la mort de William Pitt et son remplacement par Fox tandis que le royaume de Naples est occupé, obligeant son roi à s'exiler en Sicile.<br /> <br /> Pourtant, Frédéric-Guillaume III de Prusse est très inquiet lorsque Napoléon réorganise, sans le tenir informé, le Saint-Empire en Confédération du Rhin, cette dernière trop favorable à la France : les principaux États qui la composent sont sous son protectorat. De plus, Napoléon voudrait restituer le Hanovre à son ancien propriétaire, le Royaume-Uni. Or, depuis moins de six mois, ce territoire est occupée par la Prusse, en échange de sa neutralité avec la France, pendant que la Grande Armée est occupée en Bavière et en Moravie contre les unités russes et autrichiennes de la troisième coalition.<br /> <br /> Pendant les mois d'août à septembre, la belle reine de Prusse, Louise de Mecklembourg-Strelitz, attise la haine de l'armée et de la population prussiennes à l'encontre des Français : les officiers de l'armée royale se plaisent à aiguiser leurs sabres sur les marches de l'ambassade de France à Berlin tandis que Frédéric-Guillaume III de Prusse lance à qui veut l'entendre :<br /> <br /> « Pas besoin de sabres, les gourdins suffiront pour ces chiens de Français. »<br /> <br /> Alexandre Ier, Tsar de toutes les Russies et Frédéric-Guillaume III de Prusse se rencontrent à Potsdam, et jurent sur le tombeau du grand Frédéric II de Prusse de ne plus jamais se séparer avant la victoire sur la France.<br /> <br /> La Prusse, la Russie, la Suède, la Saxe et le Royaume-Uni (à la mort de son Premier ministre Fox, le 14 septembre), forment la quatrième coalition et mobilisent leurs troupes le 9 août. L'armée prussienne est divisée en trois groupes : Un sous les ordres de Charles Guillaume Ferdinand, duc de Brunswick (70 000 hommes), un autre sous le commandement du prince de Hohenlohe (50 000 hommes) et un troisième sous Rüchel et Blücher (30 000 hommes).<br /> <br /> Le 4 octobre, Napoléon reçoit un ultimatum l'invitant à se retirer de la rive droite du Rhin avant le 8 octobre. Le 6, on fait lire à la Grande Armée un bulletin qui annonce :<br /> <br /> « Soldats ! L'ordre de votre rentrée en France était déjà donné, des fêtes triomphales vous attendaient. Mais des cris de guerre se sont faits entendre à Berlin. Nous sommes provoqués par une audace qui demande vengeance. »<br /> <br /> Immédiatement, la Grande Armée (180 000 hommes), tel un torrent, submerge l'Allemagne, ayant pour objectif Berlin. L'avant-garde, sous les ordres du maréchal Lannes, repousse un corps prussien à Saalfeld le 10 octobre. Le prince Louis Ferdinand de Prusse, le neveu du grand Frédéric, y trouve la mort en combat singulier. Pourtant, l'armée adverse résiste. La cavalerie de Murat est envoyée en reconnaissance dans la plaine de Leipzig, mais sans résultat. En fait, les Prussiens ont décidé de se replier vers le Nord, ne laissant sous les ordres de Hohenlohe qu'une forte arrière garde à Iéna. Napoléon s'y dirige alors avec le gros de ses troupes. Il donne l'ordre à Davout de marcher sur Naumbourg, à une soixantaine de kilomètres au sud de Leipzig, pour prendre l'ennemi à revers et frapper ses arrières. Bernadotte est laissé en réserve, sur les hauteurs de Dornbourg, et doit prêter main-forte à Davout en cas de problèmes.L'armée française progresse, avec de gauche à droite, les corps d'Augereau, de Lannes, de Ney et enfin de Soult. La garde impériale est en retrait, entre Augereau et Lannes, ainsi que la cavalerie de Murat, placée à l'extrême droite. Par contre, l'armée prussienne entre en ordre de bataille, en deux colonnes parfaitement alignées, comme pendant la guerre de Sept Ans. Le corps du prince Rüchel (30 000 hommes) est placé sur le flanc droit prussien, en renfort. Mais celui-ci trop éloigné et mal commandé, ne peut participer à la bataille.<br /> <br /> À six heures du matin, Napoléon donne l'ordre de l'attaque. Les Prussiens, mal réveillés et ébahis, s'attendent à voir déboucher les Français sur leur droite. Ils soutiennent avec succès l'assaut d'Augereau, mais il s'agit d'une opération de diversion. La surprise des Prussiens est totale lorsqu'ils voient surgir du brouillard 30 000 hommes qui prennent leurs flancs. Immédiatement, Lannes bouscule la réserve du général Tauertzien tandis que Soult progresse par la droite et Augereau par la gauche.<br /> <br /> Napoléon stabilise le front en alignant ses ailes par rapport à son centre, mais Ney, enthousiaste, continue son avancée et fait charger ses troupes. Il se retrouve vite au milieu des lignes adverses. Hohenlohe contre-attaque avec toute sa cavalerie, soit vingt escadrons. Aidé de l'artillerie, Ney redresse la situation.<br /> <br /> Le général prussien Hohenlohe, visionnaire militaire de son temps, sait que ses hommes n'ont pas été entraînés, et que la bataille va sûrement être perdue. Son ami, le général Messembach, le rejoint au moment où la situation devient critique. Vers midi, les lignes prussiennes sont enfoncées. Les Saxons forment les carrés mais la cavalerie française entre en action et les décime. Les débris de l'armée prussienne sont pillonnés par l'artillerie française, au grand complet.<br /> <br /> Contrairement à Austerlitz, où Napoléon n'avait pas fait poursuivre par un nombre de soldats conséquents les Russes et les Autrichiens battant en retraite (seule la cavalerie de Murat s'est élancée sur leurs traces,sans intention de détruire ce qui restait de l'armée ennemie), cette fois, il donne l'ordre de s'élancer sur les traces des Prussiens. Murat progresse si vite qu'il saisit à l'entrée de Weimar l'artillerie et les bagages des Prussiens. La reine de Prusse, "âme damnée" de la guerre, s'enfuit par une porte de la ville tandis que les Français entrent par l'autre. Meilleure cavalière et surtout plus légère, elle avait, quelques heures plus tôt, déjà réussi à semer les dragons français.<br /> Le 13 octobre, à la tombée de la nuit, Lannes arrive devant Iéna, que les Prussiens viennent d'abandonner. La ville est ravagée par les incendies nés des pillages. Ce site convient mal pour une bataille rangée. Il s'agit d'une vallée très encaissée, entourée d'une dense forêt. À l'est, le plateau de Landgrafenberg atteint 350 mètres, mais les Prussiens ont négligé de le garder, estimant ses pentes infranchissables.<br /> <br /> La légende raconte que c'est un prêtre saxon, n'admettant pas l'alliance forcée de son pays avec la Prusse, qui guida l'état-major de Lannes, par un sentier étroit et caillouteux, qui servait habituellement à conduire les chèvres jusqu'au sommet. Napoléon fit aussitôt armer ses bataillons de pics et de pelles pour élargir le passage afin de faire passer l'artillerie française, bloquée en bas du chemin. L'Empereur dirigeait lui-même l'opération, n'hésitant pas à encourager et aider ses soldats. Tout le centre était « massé » sur ce plateau, la poitrine de chaque homme touchant le dos du soldat placé devant lui. La seule route d'accès vers la vallée est bien gardée par les troupes saxonnes.<br /> <br /> Napoléon improvise aussitôt une manœuvre inverse de celle d'Austerlitz : Il conquiert à l'insu de son ennemi un plateau qui lui assure une situation dominante. Il surplombe ainsi l'armée prussienne concentrée juste devant lui.
A
Un téléphone ? pour les zèbres ? Non, je suis mal réveillé et du coup je n'ai rien compris.
P
bien déjoué Martin<br /> on ne vous la fait pas
M
On n'a pas le temps de noter les numéros hein !<br /> On va me dire qu'il faut appeler les renseignements pour ça, je sais.
A
Ou alors ça ne répond pas... En bon sympathisant le standardiste fait la sieste.. On le comprend
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